Nous avons visité les coulisses d’un théâtre où une compagnie préparait un spectacle. C’est une grande maison, au pied du palais des Papes, transformée en théâtre. Au rez-de-chaussée, l’espace est réservé aux compagnies qui viennent en résidence. Il y a une cuisine, des chambres, les loges et l’accès à la scène. “Ici, c’est un théâtre belge, acheté par l’Etat belge. Des compagnies belges viennent quinze jours en “résidence”, c’est-à-dire travailler sur la création d’un spectacle”, a expliqué Karine Laborde, assistante de production, en charge de l’administration et de la communication, qui nous a accueillis chaleureusement. “Avignon est une ville de théâtre. En juillet, le festival est le plus grand d’Europe, voire un des plus grands du monde, avec 150 théâtres, des gens qui viennent de partout”, nous explique le directeur du théâtre. “Ici nous avons une mission spéciale, poursuit-il, faire découvrir la scène belge francophone.”
A l’étage, l’équipe du théâtre a ses bureaux. Ils sont quatre, le directeur Alain Cofino Gomez, Isabelle Gachet, qui gère la communication et les publics, Bénédicte Battistella, pour l’administration et la production et Karine Laborde. A l’extérieur, la compagnie Aucune, en provenance de Belgique donc, que nous avons d’abord observé sur le plateau, a joué sa scène d’ouverture pour nous. Elle a choisi de commencer la pièce dehors, alors que les spectateurs ne sont pas encore installés confortablement dans la salle. Son spectacle s’appelle “Pilou Carmin”. La suite de la visite en images.